Membres du personnel de l’ONU, dont huit collègues du HCDH, détenus au Yémen
Le HCDH appelle à leur libération immédiate
Get Involved
Le HCDH appelle à leur libération immédiate
Multiple Mechanisms FR
22 novembre 2016
APPEL CONJOINT DE LA RAPPORTEUSE SPÉCIALE DE L’ONU SUR LA VIOLENCE CONTRE LES FEMMES ET D’AUTRES MECANISMES INTERNATIONAUX ET REGIONAUX POUR METTRE FIN AUX FÉMICINIDES ET À LA VIOLENCE BASÉE SUR LE GENRE
(22 novembre 2016) - À la veille de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, la Rapporteuse spéciale de Nations Unités sur la violence contre les femmes, ses causes et ses conséquences, le Comité sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW), la Rapporteuse spéciale de la Commission interaméricaine sur la violence à l’égard des femmes, la Rapporteuse spéciale sur les Droits des Femmes en Afrique, le Groupe de travail sur la question de la discrimination contre les femmes dans la législation et dans la pratique, le Comité d’experts du mécanisme de suivi de l'application de la Convention de Belém do Para (MESECVI) et le Groupe d’experts sur la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique du Conseil de l’Europe (GREVIO)*, en tant que mécanismes d’experts internationaux et régionaux clés pour les droits des femmes, appellent conjointement pour l’intensification des efforts internationaux, régionaux et nationaux pour la prévention des féminicides et de la violence sexiste.
La violence contre les femmes est enracinée dans les inégalités et la discrimination contre les femmes, et sa prévention et son élimination doivent être fondées sur la réalisation de l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes.
La violence contre les femmes, qui constitue une forme de discrimination contre les femmes et une violation des droit de l’homme, est interdite tant par les instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme - tels que la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et la Déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes - que par les traités régionaux, tels que la Convention de Belém do para, le Protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuple relatifs aux droit des femmes (Protocole de Maputo), et la Convention d’Istanbul.
Le travail de suivi au niveau international et régional démontre que:
Tous les pays doivent, de toute urgence et en collaboration avec la société civile et autres parties prenantes, intensifier leurs efforts pour prévenir et éliminer les féminicide, viols et autre formes de violence à l’égard des femmes et des filles.
Toutes les parties prenantes doivent garantir à chaque femme et chaque fille une vie sans violence en appliquant des politiques holistiques intégrées sur:
Les experts/es se félicitent également de l’appel de la Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la violence contre les femmes, d’établir un «Observatoire sur les meurtres de femmes liés au genre (Féminicide)» et de publier chaque année à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes (25 Novembre), le nombre de féminicide ou meurtres sexistes, désagrégé par âge et par sexe des responsables de ces crimes, la nature des relations entre les auteurs et leur(s) victime(s), ainsi que des informations concernant les poursuites judiciaires et les sanctions infligées aux responsables.
La mise en place d’un « Observatoire sur le Féminicide » pour recueillir, analyser et examiner les données aux niveaux national, régional et international mettra l’accent sur la prévention. Chaque féminicide devrait être soigneusement examiné pour identifier toute défaillance de protection, avec l’intention d’améliorer et développer davantage des mesures préventives. En outre, une veille de féminicide permettrait par sa simple existence de mieux faire connaître les féminicide et autres formes de violence sexiste à l’égard des femmes et de galvaniser des actions de prévention. Les Etats devraient redoubler d’efforts pour utiliser tous les instruments et mécanismes d’experts disponibles pour mettre en place des systèmes efficaces pour prévenir et mettre fin aux féminicide et à la violence sexiste à l’égard des femmes et filles.**
FIN
(*) Le groupe des mécanismes de l’Organisation des Nations Unies et régionaux relatifs aux droits fondamentaux des femmes :
Mme. Dubravka Šimonoviæ, Rapporteuse spéciale sur la violence contre les femmes, ses causes et ses conséquences, http://www.ohchr.org/EN/Issues/Women/SRWomen/Pages/SRWomenIndex.aspx
Mme. Lucy Asuagbor, Rapporteuse spéciale sur les droits de la femme en Afrique de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples
http://www.achpr.org/mechanisms/rights-of-women/
Mme. Margarette May Macaulay, Commissaire et Rapporteuse spéciale de la Commission interaméricaine sur la violence contre les femmes : http://www.oas.org/en/iachr/women/default.asp
Groupe de travail des Nations Unités chargé de la question de la discrimination à l’égard des femmes, dans la législation et dans la pratique: http://www.ohchr.org/EN/Issues/Women/WGWomen/Pages/WGWomenIndex.aspx
Comité des Nations Unités pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes (CEDAW) : http://www.ohchr.org/en/hrbodies/cedaw/pages/cedawindex.aspx
Groupe d’experts sur la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique (GREVIO) :http://www.coe.int/en/web/istanbul-convention/grevio
Comité d’expert sur le mécanisme de suivi de l’application de la convention de Belém do Para (MESECVI) : http://www.oas.org/en/mesecvi/about.asp
(**) Rapport de la Rapporteuse Spéciale sur la violence contre les femmes à l'Assemblée Générale concernant les modalités d’établissement d’un observatoire sur le féminicide (A/71/398))
Pour plus d’informations et les demandes des médias, prière de s’adresser à:
Pour la Rapporteuse spéciale de Nations Unités sur la violence contre les femmes, ses causes et ses conséquences: Antoanela Pavlova (+41 22 917 9331 / [email protected]) ou écrire à [email protected]
Pour la Commission africaine des droit de l’homme et des peuples: +220 441 05 05 / 441 05 06 / [email protected]
Pour la Commission Interaméricaine des Droits de l’homme: Mme. María Isabel Rivero (+1 202 370 9001 / [email protected])
Vous pouvez accéder à ce communiqué de presse au lien suivant:
http://www.ohchr.org/FR/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=20911&LangID=F
Pour vos sites internet d’actualités et les médias sociaux: Le contenu multimédia et les messages clés relatifs à nos communiqués de presse sont disponibles sur les chaines des médias sociaux des droits de l’homme des Nations Unies, énumérés ci-dessous. S’il vous plaît marquez nous en utilisant les options suivantes:
Twitter: @UNHumanRights
Facebook: unitednationshumanrights
Instagram: unitednationshumanrights
Google+: unitednationshumanrights
Youtube: unohchr