Membres du personnel de l’ONU, dont huit collègues du HCDH, détenus au Yémen
Le HCDH appelle à leur libération immédiate
Publié par
Rapporteur spécial sur la violence contre les femmes et les filles
Dernière mise à jour
21 décembre 2021
Appel terminé
Soumissions maintenant en ligne (voir ci-dessous)
La question du fémicide, ou des meurtres de femmes liés au genre, est la forme la plus extrême de violence à l’égard des femmes et la manifestation la plus violente de la discrimination à leur égard. Il a été une priorité thématique du mandat de la Rapporteuse spéciale sur la violence à l'égard des femmes depuis sa création, et a fait l'objet de rapports thématiques en 2012 (A/HRC/20/16) et 2016 (A/71/398). Dans ce dernier, l'ancienne Rapporteuse spéciale a appelé les États à mettre en place des observatoires sur les féminicides, et a précisé les modalités de mise en place d'un tel mécanisme. Depuis lors, le mandat a également lancé des appels annuels aux États pour qu’il soumettent des informations sur les mesures prises et fournissent des données sur les cas de féminicides. Les progrès réalisés dans la mise en œuvre de cette initiative, ainsi que les défis à relever, ont été abordés dans le dernier rapport du mandat à l'Assemblée générale (A/76/132).
Mme Reem Alsalem a commencé son mandat le 1er août 2021 et a l’intention de poursuivre le travail du mandat sur le féminicide. En particulier, elle souhaite poursuivre les efforts du mandat pour recueillir des données sur le féminicide dans le cadre de l'initiative de surveillance des féminicides, et promouvoir l'engagement des États dans la collecte et l'analyse des données.
L'objectif général de l’initiative des « mécanismes de surveillance du fémicide » a été de promouvoir des politiques et des stratégies de prévention du fémicide fondées sur des données probantes, par la collecte de données comparables sur les taux de fémicides aux niveaux national, régional et mondial.
Les États sont invités à publier chaque 25 novembre (Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes) des données sur les féminicides, ou les meurtres de femmes liés au genre, et à partager ces informations avec le mandat. Le mandat a également demandé des informations sur les mesures prises pour assurer l'institutionnalisation de mécanismes de surveillance des féminicides, tels que des observatoires ou des mécanismes de surveillance; les efforts déployés pour analyser les tendances en matière de féminicides sur la base de données quantitatives et d'autres sources; et les mesures politiques, législatives ou judiciaires visant à améliorer la prévention des féminicides.
Par ce biais, la Rapporteuse spéciale souhaite souligner l’ampleur du phénomène du féminicide dans le monde; présenter les tendances actuelles, notamment en ce qui concerne la pandémie de COVID-19; partager les bonnes pratiques en matière de réponse et de prévention du féminicide; et encourager les Etats qui n’ont pas encore mis en place de mécanismes institutionnels pour surveiller le féminicide à le faire. .
Compte tenu des informations déjà fournies aux précédents appels à contribution et pour les rapports thématiques susmentionnés, la Rapporteuse spéciale sollicite le soutien des États, des institutions nationales des droits de l'homme, des acteurs de la société civile, des organisations internationales, des universitaires et des autres parties prenantes pour fournir des informations actualisées aux questions suivantes :
Les données doivent être présentées pour les 3 dernières années, et fournir une comparaison entre la période depuis le début de la pandémie de COVID-19 (c'est-à-dire mars 2020) et les données antérieures. Elles doivent contenir des chiffres absolus ainsi que la proportion de ces meurtres par rapport aux autres meurtres (autres homicides de femmes et homicides d'hommes).
Les contributions seront publiées telles qu’elles ont été reçues sur la page Web du mandat. Veuillez indiquer si vous NE souhaitez PAS que votre soumission soit rendue publique.