Membres du personnel de l’ONU, dont huit collègues du HCDH, détenus au Yémen
Le HCDH appelle à leur libération immédiate
Publié par
Groupe de travail sur les entreprises et les droits de l’homme
Publié
11 juillet 2023
Publié parProcédures spéciales
Sujet
Entreprises
Numéro du symbole
A/78/155
Résumé
Dans le présent rapport, le Groupe de travail sur la question des droits de l’homme et des sociétés transnationales et autres entreprises examine le meilleur moyen pour les États, les entreprises, les investisseurs et les autres parties prenantes du secteur extractif de concevoir et de mettre en œuvre des programmes de transition énergétique justes, inclusifs et fondés sur les droits humains au regard des Principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme.
Conformément à la résolution 44/15 du Conseil des droits de l’homme, le Groupe de travail sur la question des droits de l’homme et des sociétés transnationales et autres entreprises (« le Groupe de travail ») présentera un rapport à la 78e session de l’Assemblée générale des Nations Unies en octobre 2023 sur « Le secteur extractif, la transition juste et les droits humains ». Dans ce rapport, le Groupe de travail entend le secteur extractif comme le large éventail d’entreprises, d’institutions et de personnes impliquées dans l’extraction de pétrole, de gaz, de minéraux solides et de métaux rares.
Comme indiqué dans la résolution 17/4, le Groupe de travail a pour mandat de promouvoir, diffuser et mettre en œuvre les Principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme (Principes directeurs). Le Groupe a également pour mandat d’échanger et de promouvoir les bonnes pratiques et les enseignements tirés de la mise en œuvre des Principes directeurs, d’évaluer et de formuler des recommandations à ce sujet.
Le Groupe de travail est composé de cinq expertes et experts indépendants de représentation géographique équilibrée nommés par le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. Le Conseil des droits de l’homme est un organe intergouvernemental du système des Nations Unies composé de 47 États Membres responsables de la promotion et de la protection de tous les droits humains dans le monde. Les expert(e)s sont choisis sur la base de leurs compétences et de leur expérience dans le domaine relevant de leur mandat, de leur intégrité personnelle, de leur indépendance, de leur impartialité et de leur objectivité. Ils ne sont pas employés par l’Organisation des Nations Unies et ne reçoivent pas de rémunération pour leur travail. Le Groupe de travail fait partie d’un système de procédures spéciales des Nations Unies. Collectivement, les expert(e)s du Groupe de travail apportent des compétences et expériences diverses sur la promotion du respect des droits humains par les entreprises dans un large éventail de pays, de questions et de secteurs. Accédez aux biographies des membres du Groupe de travail.
En réponse à l’urgence du changement climatique, un nombre croissant d’États, d’entreprises, d’investisseurs et d’autres parties prenantes du secteur extractif du monde entier ont annoncé, ou sont en train d’élaborer, des plans pour mettre en œuvre des programmes de transition énergétique et à émission nette nulle. Pourtant, des préoccupations sont apparues quant à la façon dont la conception et la mise en œuvre de politiques et de projets de transition énergétique, en particulier l’approvisionnement en minéraux de transition essentiels, peuvent exacerber davantage le travail des enfants, l’esclavage moderne, la pauvreté et l’exclusion sociale; avoir une incidence sur la jouissance du droit à un environnement propre, sain et durable; aggraver les niveaux de pauvreté énergétique et limiter l’accès à la terre et à d’autres ressources pour les groupes vulnérables et historiquement exclus. Cela est dû en partie à la multitude et à la complexité des problèmes de droits humains auxquels sont confrontées les entreprises extractives. Par exemple, l’utilisation des terres pour des projets d’extraction et la réinstallation des communautés est particulièrement préjudiciable aux peuples autochtones, et les entreprises extractives peuvent également avoir des impacts considérables sur l’environnement et l’économie des sociétés dans lesquelles elles opèrent, les zones touchées par un conflit ou post-conflit utilisant les revenus des ressources extractives pour financer les troubles. Dans ce contexte, la question se pose de savoir comment parvenir à une transition juste et fondée sur les droits humains, c’est-à-dire une transition vers une économie verte et climatiquement neutre qui soit équitable, inclusive, crée des opportunités de travail décent, défende les droits humains des peuples autochtones et des communautés affectées par le dialogue social et l’engagement des parties prenantes, respecte la souveraineté des peuples sur les ressources naturelles, et ne laisse personne de côté.
Le rapport vise à fournir des conseils pratiques aux États, aux entreprises et aux autres parties prenantes clés sur la meilleure façon de concevoir et de mettre en œuvre des programmes, des investissements et des projets de transition énergétique justes, inclusifs et fondés sur les droits qui font progresser les Principes directeurs.
En particulier, le rapport analysera les dispositions pertinentes des Principes directeurs. Le rapport examinera le devoir des États de mettre en place des lois et des politiques sur les ressources naturelles fondées sur les droits humains qui établissent un équilibre entre la promotion des objectifs de transition énergétique et la promotion d’une conduite responsable des entreprises dans la conception, l’approbation, le financement, la mise en œuvre et la communication de ces activités. Le rapport analysera également le rôle clé joué par les entreprises qui appartiennent ou sont contrôlées par l’État et analysera le rôle des entreprises commerciales du secteur extractif pour intégrer les droits humains dans les plans et programmes de transition énergétique en cours pour faire face aux impacts négatifs sur les droits humains. Le rapport traitera également de l’accès à des voies de recours, par exemple en examinant la possibilité d’élargir les dispositions relatives au règlement des différends dans les contrats d’extraction, en garantissant la contribution des opérateurs du secteur extractif aux fonds d’indemnisation et de réparation climatiques et en permettant aux communautés touchées de demander réparation contre les investisseurs.
Ce rapport s’appuiera sur les travaux précédemment entrepris par le Groupe de travail, le Conseil de sécurité des Nations Unies, et d’autres organisations internationales telles que le HCDH, le PNUE, le BIT, la CNUCED, l’OCDE, le Centre Sud et d’autres concernant diverses dimensions de l’interface entre le changement climatique, la transition énergétique et les droits humains. Il établira également des liens avec les rapports précédents et à venir du Groupe de travail et les produits de connaissance traitant de questions telles que le changement climatique, la diligence raisonnable en matière de droits humains (DRDH), la cohérence des politiques, les dimensions de genre, les entreprises publiques et l’accès à des voies de recours1.
Dans ce contexte, le Groupe de travail sollicite la contribution de toutes les parties prenantes (y compris les États, organisations internationales, les institutions nationales des droits humains, les organisations de la société civile, les centres de recherche, les personnes décideuses politiques, les universitaires, les avocat(e)s, les cabinets d’avocats, les arbitres, les investisseurs, les associations industrielles, les syndicats, les personnes défenseures des droits humains et les peuples autochtones) aux questions ci-dessous. N’hésitez pas à répondre à toutes les questions ou à certaines d’entre elles en fonction de l’expertise, de la pertinence ou de l’orientation du travail.
Devoir de l’État de protéger les droits humains
Responsabilité des entreprises en matière de respect des droits humains
Accès à voies de recours
Bonnes pratiques et autres commentaires
1 Résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la République démocratique du Congo, Résolution 1952 (2010) https://www.un.org/securitycouncil/s/res/1952-%282010%29; Rapporteur spécial sur les droits des peuples autochtones sur les industries extractives A/HRC/24/41 ;
Rapporteur spécial sur les substances toxiques et les droits de l’homme sur les produits extractifs A/HRC/21/4; Rapporteur spécial sur les changements climatiques sur la promotion et la protection des droits de l’homme dans le contexte des changements climatiques A/77/226; Rapporteur spécial sur les droits de l’homme et l’environnement sur les changements climatiques A/HRC/31/52; Principes des Nations Unies pour l’investissement responsable : les droits de l’homme et l’industrie extractive https://www.unpri.org/download?ac=1655
Mexico: input-1 | input-2 | input-3
CNDH Mexico
Defensoría del Pueblo, Ecuador
Philippines Commission on Human Rights
Geneva Centre for Security Sector Governance
International Labor Organization
Principles for Responsible Investment
UNICEF Chile: input-1 | input-2
UNICEF LACRO: input-1 | input-2 | input-3 | input-4 | input-5
Accion Ecologica: input-1 | input-2
Association Judges for Democracy
Balsillie School of International Affairs, University of Waterloo
Business and Human Rights Resource Centre
Center for Environmental Concerns
Centro Regional de Empresas y Emprendimientos Responsables: input-1 | input-2
Client Earth: input-1 | input-2
Coalition to End Forced Labour in the Uyghur Region
Comisión Ecuménica de Derechos Humanos
Derecho, Ambiente y Recursos Naturales
Development Education Community Project
European Center for Constitutional and Human Rights and ProDESC
Faculty of Economics and Business, Universitas Diponegoro
Faculty of Law and Justice, UNSW Sydney
Fundación para el Desarrollo de Políticas Sustentables
Geneva Center for Business and Human Rights / NYU Stern Center for Business and Human Rights
Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights
Initiative de Promotion de l’Education des Batwa pour le Développement Durable (IPREBAD)
Institution of Occupational Safety and Health
Instituto Internacional Responsabilidad Social y Derechos Humanos
International League of Young Journalists
Law and Development Research Group, Faculty of Law, University of Antwerp
Local Authority Pension Fund Forum
Maat for Peace, Development and Human Rights
Plataforma Colombia de Derechos Humanos, Democracia y Desarrollo
Porgera Red Wara Women’s Association Incorporated: input-1 | input-2 | input-3 | input-4
Red de Defensoras del Ambiente y el Buen Vivir
Secretaría Técnica, Fondo para el Desarrollo de Pueblos Indígenas de América Latina y el Caribe
Securing Indigenous Peoples’ Rights in the Green Economy Coalition
Uganda Consortium on Corporate Accountability
University of Aberdeen, School of Law
Voluntary Principles Initiative Secretariat