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Actualités Représentant spécial des Nations Unies
15 mars 2022
15 Mars 2022
Le Conseil des droits de l’homme a tenu, cet après-midi, un dialogue avec la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question de la violence contre les enfants, Mme Najat Maalla M’jid, avant d’entamer son dialogue avec la Représentante spéciale pour la question des enfants et des conflits armés, Mme Virginia Gamba.
Présentant son rapport, qui traite notamment des effets néfastes de deux années de pandémie de COVID-19 sur la protection et le bien-être des enfants, Mme M’jid a déploré que la violence contre les enfants ait augmenté en raison de la pandémie de CVOVID-19 et des crises humanitaires causées par les conflits, les changements climatiques et les catastrophes naturelles. La pauvreté, le manque d'accès à l'éducation, les disparités sociales et le déplacement forcé d’enfants exacerbent les problèmes que sont le travail des enfants, les violences sexuelles, les mariages précoces, la traite, la contrebande et l'enrôlement d’enfants dans des bandes criminelles et des groupes armés, a-t-elle souligné.
Mais, en dépit de ces graves difficultés, « il est possible d'accomplir beaucoup de choses – et rapidement – en combinant volonté politique, innovation et ressources », a affirmé la Représentante spéciale, insistant sur le fait que l'éradication de la violence contre les enfants ne pouvait attendre, étant donné les coûts humains et économiques de cette violence.
« L’investissement dans la protection de l'enfance et dans la prévention de la violence doit être considéré comme un “vaccin” contre la pandémie de violence contre les enfants », a déclaré la Représentante spéciale.
De nombreuses délégations* ont ensuite pris part au dialogue avec Mme M’jid. La priorité absolue, a-t-il été affirmé, doit être d’offrir aux enfants un environnement stable et sûr, aucune société ne pouvant connaître de développement social et économique tant que toutes les formes de violence ne sont pas effectivement éliminées.
L’agression russe en Ukraine expose nombre d’enfants à de graves violations des droits de l’homme et brisera l'avenir de millions d’entre eux, ont mis en garde des délégations.
Dans le cadre du dialogue que le Conseil a ensuite engagé cet après-midi avec Mme Gamba, plusieurs délégations ont également souligné que parmi les millions de personnes qui ont déjà quitté leur foyer dans le contexte de « l’agression illégale » de l’Ukraine par la Fédération de Russie, beaucoup sont des enfants, dont bon nombre ont été tués et plusieurs autres blessés. Écoles, jardins d’enfants et maternités, comme celle de Marioupol, sont en effet bombardés, ont insisté les délégations, appelant « l’État agresseur » à cesser ses bombardements et à respecter le droit, notamment la Déclaration sur la sécurité dans les écoles.
Présentant son rapport, Mme Gamba a déclaré que 2021 avait posé des défis « sans précédent » pour la protection des enfants vivant dans les zones de conflit. L'année a été marquée par un « nombre élevé et soutenu » de violations graves contre des enfants : les meurtres et les mutilations sont restés les violations les plus vérifiées, suivis du recrutement et de l'utilisation [d’enfants dans des conflits armés], et du refus d'accès humanitaire.
Mme Gamba s’est dite préoccupée par l'augmentation continue des attaques contre les écoles et les hôpitaux, des violences sexuelles et des enlèvements d'enfants. La détention d'enfants pour leur association réelle ou alléguée avec des parties au conflit, y compris celles désignées comme terroristes par l'ONU, demeure, elle aussi, une « réalité inquiétante », a-t-elle ajouté. Mais « plus inquiétant », a-t-elle poursuivi, l'année dernière, la définition internationalement reconnue de l'enfant a été de plus en plus remise en question. Or, en vertu de la Convention relative aux droits de l'enfant, toute personne de moins de 18 ans est considérée comme un enfant, quel que soit le contexte, a-t-elle rappelé.
La Représentante spéciale a fait observer que les enfants sont toujours ceux qui paient le prix le plus élevé pour des guerres qu'ils n'ont pas contribué à créer.
Le dialogue avec Mme Gamba se poursuivra demain à partir de 15 heures.
La Chine, l’Arménie et l’Azerbaïdjan ont exercé leur droit de réponse en fin de séance.
Demain matin, à partir de 9 heures, le Conseil sera saisi de plusieurs rapports thématiques de la Haute-Commissaire et du Secrétaire général concernant la promotion et la protection des droits de l’homme, avant d’entamer son débat général au titre de la promotion et de la protection de tous les droits de l’homme, civils, politiques, économiques, sociaux et culturels, y compris le droit au développement.
Le Conseil est saisi du rapport de la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question de la violence contre les enfants (A/HRC/49/57), qui traite notamment des effets néfastes de deux années de pandémie de COVID-19 sur la protection et le bien-être des enfants.
MME NAJAT MAALLA M’JID, Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question de la violence contre les enfants, a d’abord donné un aperçu des activités de son mandat pendant l’année écoulée, évoquant notamment la collaboration avec les titulaires d’autres mandats sur les enfants et les conflits armés, ainsi que des rencontres régulières avec des enfants de toutes les régions et de tous les milieux pour transmettre leurs préoccupations et leurs recommandations aux décideurs.
La Représentante spéciale a regretté que l'urgence de mettre fin à la violence contre les enfants n’ait pas diminué depuis sa précédente intervention devant le Conseil : au contraire, cette violence a augmenté en raison de la pandémie et des crises humanitaires causées par les conflits, les changements climatiques et les catastrophes naturelles. La pauvreté, le manque d'accès à l'éducation, les disparités sociales et le déplacement forcé d’enfants exacerbent les problèmes que sont le travail des enfants, les violences sexuelles, les mariages précoces, la traite, la contrebande et l'enrôlement d’enfants dans des bandes criminelles et des groupes armés.
Mais, en dépit de ces graves difficultés, « il est possible d'accomplir beaucoup de choses – et rapidement – en combinant volonté politique, innovation et ressources », a affirmé la Représentante spéciale, avant d’indiquer que son rapport donnait des exemples des nombreuses actions entreprises par les États à cet égard.
La Représentante spéciale a ensuite insisté sur le fait que l'éradication de la violence contre les enfants ne pouvait attendre, étant donné ses coûts humains et économiques. La violence a d’abord un impact énorme sur la santé mentale des enfants, qui souffrent d'anxiété, de troubles du comportement, de dépression et de tentatives de suicide, a-t-elle souligné. D’autre part, a-t-elle ajouté, un énorme tribut financier est payé par les victimes de cette violence et par les sociétés. Une étude suggère que ces coûts pourraient représenter jusqu'à 8% du PIB mondial, soit plusieurs milliers de milliards de dollars des États-Unis gaspillés chaque année, a précisé la Représentante spéciale.
D’autre part, « mettre fin à la violence est possible, faisable et rentable », a fait remarquer la Représentante spéciale, qui a recommandé de faire en sorte que « reconstruire en mieux » soit l’occasion de mettre fin à la violence contre les enfants dans tous les contextes.
Mme M’jid a aussi fait remarquer qu’investir dans la protection de l'enfance et la prévention de la violence avait un effet préventif à long terme. L'argument en faveur de l'investissement est d'autant plus fort, a-t-elle insisté, que de nombreuses interventions à l’efficacité éprouvée ne coûtent pas cher, et que même une augmentation modeste des dépenses consacrées aux services destinés aux enfants peut faire une différence substantielle.
Enfin, a mis en avant la Représentante spéciale, « l’investissement dans la protection de l'enfance et dans la prévention de la violence doit être considéré comme un “vaccin” contre la pandémie de violence contre les enfants ». Cet investissement dépend à son tour d’une volonté politique forte, qui se traduit par des ressources financières suffisantes, ainsi que par une vaste mobilisation impliquant tous les acteurs clefs – y compris les enfants qui doivent être considérés comme « faisant partie de la solution », a dit la Représentante spéciale.
Les délégations ont salué les efforts déployés par la Représentante spéciale pour renforcer la protection des enfants contre la violence, notamment en élaborant des orientations à l'intention des États sur la manière d’identifier et de signaler les pratiques prometteuses en matière de prévention et de lutte contre cette violence.
Le rapport de la Représentante spéciale, ont fait observer nombre d’intervenants, montre que, pendant la pandémie de COVID-19, la violence à l'encontre des enfants a progressé, mais aussi qu’elle est devenue moins visible du fait des confinements. L'attention portée aux effets néfastes de la pandémie appelle donc des politiques et des programmes multisectoriels pour répondre aux besoins des enfants, a-t-il été souligné. Plusieurs délégations ont décrit les dispositions prises par leur pays pour garantir les droits de l’enfant à l’éducation et à la santé pendant la pandémie.
La Représentante spéciale a été priée de dire comment le Conseil pourrait contribuer aux actions de la communauté internationale pour se remettre complètement de la pandémie et assurer une mise en œuvre adéquate du Programme de développement durable à l’horizon 2030.
D’autre part, nombre d’intervenants se sont dits préoccupés par les dangers que représentent, pour les enfants, les guerres et les conflits, les changements climatiques et l'instabilité politique. La priorité absolue, a-t-il été affirmé, doit être d’offrir aux enfants un environnement stable et sûr, aucune société ne pouvant connaître de développement social et économique tant que toutes les formes de violence ne sont pas effectivement éliminées.
L’agression russe en Ukraine expose nombre d’enfants à de graves violations des droits de l’homme et brisera l'avenir de millions d’entre eux, ont mis en garde des délégations. Dans ce contexte, un intervenant a salué la déclaration conjointe (en anglais) sur la situation en Ukraine publiée par Mme M’jid et par la Représentante spéciale pour la question des enfants et des conflits armés.
Une délégation s’est dite préoccupée par la prolifération des armes à feu aux États-Unis et par le nombre élevé de fusillades dans les écoles et le grand nombre d'enfants qui en sont victimes. Une organisation non gouvernementale (ONG) a mis en garde contre certaines pratiques préjudiciables pour les filles comme le mariage précoce et les mutilations génitales féminines.
Une délégation, doutant qu’un enfant puisse être un agent du changement, a estimé qu’il était du devoir des parents de donner à l'enfant les conseils relatifs à l'exercice des droits que lui reconnaît la Convention relative aux droits de l’enfant, d'une manière qui corresponde au développement de ses capacités.
*Liste des intervenants : Union européenne, Lituanie (au nom d’un groupe de pays), Argentine (au nom d’un groupe de pays), Cambodge (au nom de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est), Ordre souverain de Malte, Allemagne, Égypte, Sierra Leone, Monténégro, Israël, ONU Femmes, Paraguay, Libye, Fidji, Slovénie, Fonds des Nations Unies pour l’enfance, Malaisie, Iraq, Cuba, Venezuela, France, Maldives, Kenya, Luxembourg, Éthiopie, Brésil, Namibie, Chine, Îles Marshall, Arabie saoudite, Lesotho, Autriche, Fédération de Russie, Cambodge, Indonésie, Panama, Algérie, Inde, Afrique du Sud, Mauritanie, Uruguay, Tunisie, États-Unis, Belgique, Afghanistan, Royaume-Uni, Azerbaïdjan, Albanie, Malte, Nigéria, Croatie, Italie, Macédoine du Nord, Soudan du Sud, Portugal, Malawi, Géorgie, Tanzanie, Ukraine, Philippines, Iran, Arménie et Maroc.
Ont aussi fait des déclarations la Commission nationale indépendante des droits de l’homme du Burundi et la Commission nationale des droits de l’homme de l’Inde, de même que les organisations non gouvernementales suivantes : International Catholic Child Bureau, International Volunteerism Organization for Women, Education and Development – VIDES, Arigatou International, Child’s Rights Connect, Asian-Pacific Resource and Research Centre for Women – ARROW, Defence for Children International, FIND, APG23, Edmund Rice International Ltd. et Organisation mondiale contre la torture.
MME M’JID a remercié les États de leur engagement à placer la protection des enfants contre la violence au cœur de leurs préoccupations.
La Représentante spéciale a plaidé pour une coopération plus étroite entre tous les acteurs concernés, les États au premier chef ; ainsi que pour une prise en compte systématique des droits de l’enfant, avant toute considération géopolitique. Elle a aussi recommandé d’accorder davantage d’appui aux initiatives locales couronnées de succès, dans le cadre d’une approche pragmatique centrée sur la personne humaine.
La Représentante spéciale a donné des exemples d’enfants « agents du changement », citant une expérience, au Nigéria, de sensibilisation au mariage précoce menée par des jeunes filles à l’intention de leurs pairs. Enfin, Mme M’jid a recommandé de travailler avec les chefs religieux et communautaires pour modifier les attitudes à l’égard des mariages d’enfants ; de bons résultats sont déjà obtenus dans des pays musulmans, a-t-elle relevé.
Le Conseil est saisi du rapport de la Représentante spéciale du Secrétaire général pour la question des enfants et des conflits armés (A/HRC/49/58).
MME VIRGINIA GAMBA, Représentante spéciale du Secrétaire général pour la question des enfants et des conflits armés, a dit son « honneur » de s'adresser en personne au Conseil aujourd’hui, 25 ans après la création du mandat sur les enfants et les conflits armés par l'Assemblée générale, 20 ans après l'entrée en vigueur du Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l'enfant concernant l'implication d'enfants dans les conflits armés et 15 ans après l'adoption des Principes directeurs de Paris relatifs aux enfants associés aux forces armées ou aux groupes armés. Bien que ces cadres illustrent la détermination de la communauté internationale à protéger les enfants touchés par les conflits, ils sont aussi un rappel brutal de la terrible réalité que vivent des millions d'enfants dans le monde, a souligné Mme Gamba.
La Représentante spéciale a ensuite déclaré que 2021 avait posé des défis « sans précédent » pour la protection des enfants vivant dans les zones de conflit. L'année a été marquée par un « nombre élevé et soutenu » de violations graves contre des enfants : les meurtres et les mutilations sont restés les violations les plus vérifiées, suivis du recrutement et de l'utilisation [d’enfants dans des conflits armés], et du refus d'accès humanitaire. Mme Gamba s’est dite préoccupée par l'augmentation continue des attaques contre les écoles et les hôpitaux, des violences sexuelles et des enlèvements d'enfants. La détention d'enfants pour leur association réelle ou alléguée avec des parties au conflit, y compris celles désignées comme terroristes par l'ONU, demeure, elle aussi, une « réalité inquiétante ». Mais « plus inquiétant », a-t-elle poursuivi, l'année dernière, la définition internationalement reconnue de l'enfant a été de plus en plus remise en question. Or, en vertu de la Convention relative aux droits de l'enfant, qui reste à ce jour le traité relatif aux droits de l'homme le plus largement ratifié de l'histoire, toute personne de moins de 18 ans est considérée comme un enfant, quel que soit le contexte. Dans ce contexte, il appartient à tous les États parties à ladite Convention de respecter le droit international, a insisté Mme Gamba.
Mme Gamba a aussi déclaré ces deux dernières années ont montré, une fois de plus, qu'en travaillant ensemble, nous pouvons obtenir des résultats pour les enfants. Les collaborations avec les partenaires des Nations Unies, les États Membres, les organisations régionales, les organisations de la société civile, les universités et les communautés sont restées au cœur du mandat et ont conduit à des progrès importants pour protéger les enfants et prévenir les violations graves. Au Mali, la coalition des groupes armés de la Plate-forme a signé deux plans d'action portant sur le recrutement et l'utilisation d'enfants et d'autres violations graves. En Syrie, les Forces démocratiques syriennes ont libéré et démobilisé 182 enfants qui ont retrouvé leur famille. Aux Philippines, le Gouvernement a adopté un plan stratégique axé sur la prévention des violations commises contre les enfants par les forces armées. Il s'agit du premier plan national à concrétiser les aspects de prévention de la résolution 2427 (2018) du Conseil de sécurité, s’est-elle réjouie.
Selon Mme Gamba, les 25 dernières années ont aussi montré le rôle central du mandat de Représentant spécial du Secrétaire général pour la question des enfants et des conflits armés. Les conseillers en protection de l'enfance sur le terrain ont également joué un rôle, a-t-elle ajouté, se disant convaincue que les recommandations issues des consultations régionales sur les enfants et les conflits armés publiées en octobre 2021 seront un outil utile pour soutenir les efforts de suivi. Cela dit, il y a d'autres domaines qui nécessitent également une attention accrue, notamment la situation des enfants handicapés, ou encore le lien entre les changements climatiques et les graves violations contre les enfants dans les pays touchés par des conflits, a indiqué Mme Gamba, faisant part de son intention d'établir une coopération avec les rapporteurs spéciaux concernés et de chercher à renforcer ses interactions avec la Cour pénale internationale.
La Représentante spéciale a fait observer que les enfants sont toujours ceux qui paient le prix le plus élevé pour des guerres qu'ils n'ont pas contribué à créer. Si nous ne parvenons pas à empêcher les conflits de se produire, nous devons au moins nous assurer que les mécanismes sont en place pour empêcher les garçons et les filles d'être blessés et faire tout notre possible pour arrêter les violations si elles se produisent et demander des comptes aux auteurs. Les enfants du monde entier méritent mieux ; ils méritent d'être élevés dans l'esprit de paix, de sécurité, de dignité, de tolérance, de liberté, d'égalité et de solidarité convenu conjointement par les États Membres dans la Convention relative aux droits de l'enfant, a conclu Mme Gamba.
Plusieurs délégations ont évoqué la situation des enfants dans le contexte de « l’agression illégale » de l’Ukraine par la Fédération de Russie. Parmi les millions de personnes qui ont déjà quitté leur foyer, beaucoup sont des enfants, dont bon nombre ont été tués et plusieurs autres blessés, sans compter ceux qui ont dû partir, fuir les bombardements, au risque de leur vie, ont souligné ces délégations, dénonçant aussi le bombardement des infrastructure civiles et éducatives.
Écoles, jardins d’enfants et maternités, comme celle de Marioupol, sont en effet bombardés, ont insisté les délégations, appelant « l’État agresseur » à cesser ses bombardements et à respecter le droit, notamment la Déclaration sur la sécurité dans les écoles. Ceux qui commettent des actes de violence à l’encontre des enfants doivent répondre de leurs actes, ont souligné plusieurs intervenants.
Des questions ont été posées à la Représentante spéciale, s’agissant notamment de la manière dont elle voit la mise en œuvre, y compris par les groupes armés non étatiques, de la Déclaration sur la sécurité dans les écoles. Comment les mécanismes des droits de l'homme peuvent-ils y contribuer, a-t-il été demandé ?
**Liste des intervenants : Union européenne, Estonie (au nom d’un groupe de pays), Belgique (au nom du groupe des Ambassadeurs francophones), Argentine (au nom d’un groupe de pays), Uruguay (au nom d’un groupe de pays), Union européenne (au nom d’un groupe de pays), Paraguay, Israël, Italie, Allemagne, Ordre souverain de Malte, Qatar et ONU Femmes.
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