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Notes de conférence de presse Haut-Commissariat aux droits de l’homme

Venezuela : la répression contre les détracteurs du Gouvernement se poursuit au Venezuela

13 mai 2025

De

Liz Throssell, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme

Lieu

Genève

La détention et la disparition forcée de personnes critiquant le Gouvernement vénézuélien se poursuivent, alimentant un climat de peur. Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme Volker Türk appelle les autorités à libérer immédiatement toutes les personnes détenues arbitrairement et à veiller à ce que les garanties de procédure régulière et les normes relatives à l’équité des procès soient respectées.

Depuis les élections de l’année dernière, les défenseurs des droits humains, les journalistes et d’autres personnes perçues comme des voix dissidentes ont fait l’objet d’intimidations et de persécutions, limitant l’exercice des droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique.

Parmi les cas les plus récents, nous pouvons citer celui d’Eduardo Torres, un avocat membre du Programme vénézuélien d’éducation-action aux droits humains, qui, selon des informations crédibles, a été arrêté alors qu’il rentrait chez lui à Caracas le 9 mai. Ses proches déclarent ne pas avoir pu le contacter et ignorent où il se trouve.

Le HCDH reste préoccupé par les conditions de détention, en particulier par le manque d’accès à une alimentation et à des soins de santé adéquats. Il a pu confirmer qu’au moins trois détracteurs du Gouvernement détenus sont décédés depuis juillet 2024. Ces cas doivent faire l’objet d’une enquête complète et indépendante.

Le Haut-Commissaire demande instamment aux autorités de fournir rapidement à leurs proches des informations sur le sort et le lieu de détention des personnes disparues et détenues, et de veiller à ce qu’elles aient accès à des avocats de leur choix.

Dans le contexte des restrictions croissantes de l’espace civique, nous rappelons que la loi sur le contrôle, la régularisation, le fonctionnement et le financement des organisations non gouvernementales et apparentées est vague et porte atteinte aux droits à la liberté d’expression et d’association. Cette loi doit être abrogée.

Pour plus d’informations et pour toute demande de la part des médias, veuillez contacter :

Liz Throssell - + 41 22 917 9296 / [email protected] 
Ravina Shamdasani - + 41 22 917 9169 / [email protected] 
Jeremy Laurence - +41 22 917 9383 / [email protected] 
Thameen Al-Kheetan: +41 22 917 4232 / [email protected]

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