Membres du personnel de l’ONU, dont huit collègues du HCDH, détenus au Yémen
Le HCDH appelle à leur libération immédiate
Groupe de travail sur la détention arbitraire
Le Groupe de travail est composé de cinq experts indépendants nommés par le Conseil des droits de l'homme. Tous les membres siègent à titre personnel. Le mandat d'un titulaire de mandat est limité à six ans au maximum.
Le Groupe de travail tient trois sessions par an, généralement en avril, août et novembre, chacune d'une durée de cinq à dix jours ouvrables. À la fin de sa session d'avril de chaque année, les membres du Groupe de travail élisent leur Bureau, composé du président-rapporteur, du vice-président chargé des communications et du vice-président chargé du suivi.
Depuis 2017, le Groupe de travail désigne également parmi ses membres un point focal sur les représailles. Les langues de travail du Groupe de travail sont l'anglais, le français et l'espagnol.
Matthew Gillett a obtenu son doctorat en droit international à l’Université de Leyde. Il est également titulaire d’un master décerné par l’Université du Michigan, ainsi que de deux diplômes d’enseignement supérieur de l’Université d’Otago. Il a publié plus de 20 articles sur le droit international et les droits de l’homme et a remporté le premier prix Benjamin Ferencz pour son article sur les poursuites en cas de crime d’agression devant la Cour pénale internationale. Il est maître de conférences (professeur associé) à l’université d’Essex, où il codirige l’unité de vérification numérique. Il a mené des recherches sur les droits de l’homme, les procédures pénales et le terrorisme et a enseigné ces disciplines dans diverses universités et institutions du monde entier. Matthew Gillett est un juriste international expérimenté et un spécialiste des droits de l’homme. Il procède à des enquêtes et engage des poursuites pour des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et des génocides depuis plus de 15 ans. Il a travaillé comme substitut du procureur et substitut du procureur en appel à la Cour pénale internationale et au Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie et a mené des enquêtes dans diverses zones de conflit. Il a également travaillé en tant que spécialiste des droits de l’homme pour la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan. Il a participé aux négociations liées au crime d’agression lors de la conférence d’examen de la Cour pénale internationale à Kampala en 2010. Il a été nommé membre du Groupe de travail en mai 2022.
Ganna Yudkivska est une avocate ukrainienne et ancienne juge à la Cour européenne des droits de l'homme.
Elle est administratrice du Centre de la Protection Internationale (Strasbourg, France) et membre du conseil d'administration de la Société européenne de droit international.
Diplômée des facultés de droit de l'Université nationale Taras Shevchenko Kyiv (Ukraine) et de l'Université Strasbourg III (France), elle est titulaire d'un doctorat de l'Académie du plaidoyer d'Ukraine.
En 2010, Ganna Yudkivska a été élue juge à la Cour européenne des droits de l'homme ; en 2015-2016, elle a été vice-présidente de la section V de la Cour, en 2017-2019, elle a été présidente de la section IV de la Cour. Elle a été juge pendant douze ans, jusqu'à fin juin 2022.
Avant cela, Mme Yudkivska a occupé divers postes dans le domaine des droits de l'homme et de l'État de droit - entre 2001 et 2005, elle a travaillé comme avocate et experte pour différentes organisations internationales et nationales de défense des droits de l'homme ; de 2005 à 2009, elle a été avocate au greffe de la Cour européenne des droits de l'homme, en 2009-2010 - conseillère auprès du Commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe.
De 1995 à 2001, elle a dirigé en Ukraine et en Moldavie le projet d'héritage sur les études sur le génocide (aujourd'hui - l'Institut Shoah de l'Université de Californie du Sud), et a également été experte des droits de l'homme et des minorités nationales pour le Congrès des minorités nationales d'Ukraine.
Mme Yudkivska a enseigné le droit international public et le droit des droits de l'homme dans de nombreuses universités des États-Unis, de France, d'Allemagne, du Royaume-Uni, des Pays-Bas, d'Israël et d'Ukraine. Elle est l'auteur d'un certain nombre d'articles scientifiques sur les droits de l'homme, le droit international et la procédure pénale; elle est également membre des comités consultatifs de plusieurs revues juridiques.
Priya Gopalan est une avocate malaisienne spécialisée en droit pénal international, en droit des droits de l’homme et dans les questions liées au genre. Elle a acquis une expertise dans les poursuites pénales internationales, les actions en justice stratégiques, le plaidoyer et les enquêtes sur les droits de l’homme en période de conflit et au lendemain de conflits, ainsi que d’autres processus de justice transitionnelle. Elle a notamment travaillé à l’octroi de réparations pour les victimes de violences sexuelles, à l’élaboration de politiques et de conseils techniques sur des questions telles que l’accès à la justice, et à l’adoption de pratiques optimales pour travailler avec les survivantes et survivants de crimes graves. Ses travaux ont porté entre autres sur le Kosovo, la Bosnie, l’Ukraine, la Géorgie, l’Arménie, Moldova, Sri Lanka, la Syrie et la Gambie. Elle fournit des conseils d’experts à des organismes internationaux et nationaux, à des organismes des Nations Unies, à des États et à des organisations de la société civile.
Mme Gopalan a occupé divers postes dans le domaine de la justice transitionnelle et l’établissement des responsabilités. Elle a été procureure et substitut du procureur en appel au Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, où elle a joué un rôle de premier plan dans des affaires qui ont permis d’établir des précédents juridiques novateurs sur les violences sexuelles liées aux conflits. Mme Gopalan a été la première conseillère juridique concernant les crimes sexuels et fondés sur le genre au sein du Mécanisme international, impartial et indépendant chargé de faciliter les enquêtes sur les violations les plus graves du droit international commises en République arabe syrienne depuis mars 2011 et d’aider à juger les personnes qui en sont responsables. Elle a occupé plusieurs fonctions au sein du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), notamment celle de conseillère sur les questions de genre pour l’enquête du HCDH sur Sri Lanka. Elle a également été conseillère principale à la Commission vérité, réconciliation et réparations de la Gambie.
Mme Gopalan s’est qualifiée en tant qu’avocate en Angleterre et au Pays de Galles en 2002. Elle est titulaire d’un master en droit international public (avec mention) de la London School of Economics and Political Science et d’une licence en jurisprudence (avec mention) de l’Université d’Oxford, où elle a été titulaire d’une bourse Chevening du Ministère britannique des affaires étrangères et du Commonwealth.
Miriam Estrada-Castillo (Présidente-Rapporteur) est professeure de droit international, de droit pénal international et de droits de l’homme, ainsi que directrice de la Chaire de l’UNESCO à l’Université Casa Grande, à Guayaquil, en Équateur. Elle est également professeure invitée au Bards College (New York/Palestine).
Mme Estrada a travaillé pour la direction exécutive du Comité contre le terrorisme du Conseil de sécurité des Nations Unies et en tant que procureure internationale au Timor-Leste, faisant partie des 100 premiers experts civils déployés dans le cadre du rapport Brahimi dans une mission de maintien de la paix par les Nations Unies. Elle a auparavant été vice-présidente du Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes et membre du groupe ayant rédigé le Protocole facultatif à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes.
Mme Estrada a été conseillère de l’UNESCO pour la région Amérique latine sur les questions relatives au genre, aux droits de l’homme et à la culture de la paix.
Elle a été professeure invitée et experte internationale sur les droits de l’homme au Raoul Wallenberg Institute of Human Rights and Humanitarian Law. Elle a également été professeure en résidence à l’Université pour la paix et à l’Australian National University. Elle a précédemment été ministre des affaires étrangères et présidente du Tribunal national pour mineurs en Équateur. Auteure de la loi équatorienne sur les enfants et la famille, elle est également connue pour avoir été à l’origine de l’éducation aux droits de l’homme en Équateur. Elle a rédigé de nombreux ouvrages sur les droits de l’homme, l’égalité des genres et les droits civils et politiques.
Mumba Malila (Vice-Président) détient un doctorat en droit dans le domaine des droits de l’homme de l’Université de Pretoria, ainsi que deux maîtrises en droit de l’Université de Cambridge et de l’Université de Cumbria respectivement. Il est actuellement juge de la Cour suprême en Zambie. Il a précédemment enseigné le droit à l’Université de Zambie. Il a été président de la Commission zambienne des droits de l’homme et a notamment visité des prisons et d’autres lieux de détention en Zambie et a incité les autorités à améliorer les conditions de détention. Il a ensuite occupé deux fois le poste de procureur général de la Zambie. Il a également été membre, puis vice-président de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples. Pendant quatre ans, il a été Rapporteur spécial sur les prisons et les conditions de détention en Afrique. Il est devenu membre du Groupe de travail le 1er novembre 2020.
Mme Elina Steinerte (Latvia), 2016-2022
Mme Leigh Toomey (Australia), 2015-2022
M. Seong-Phil Hong (République de Corée),2014-2021
M. Sètondji Roland Adjovi (Bénin), 2014-2020
M. José Guevara Bermúdez (Mexique), 2014-2020
M. Vladimir Tochilovsky (Ukraine), 2010-2016
M. Mads Andenas (Norvège), 2009-2015
Mme Shaheen Sardar Ali (Pakistan), 2008-2014
M. El Hadji Malick Sow (Sénégal), 2008-2014
M. Aslan Abashidze (Géorgie), 2008-2010
Mme Manuela Carmena Castrillo (Espagne), 2004-2009
M. Seyyed Mohammad Hashemi (République islamique d'Iran), 2002-2008
Mme Soledad Villagra de Biedermann (Paraguay), 2002-2008
Mme Leïla Zerrougui (Algérie), 2001-2008
M. Tamás Bán (Hongrie), 2001-2008
M. Roberto Garretón (Chili), 1992-2002 and 2008-2014
M. Louis Joinet (France), 1992-2003
M. Laity Kama (Sénégal), 1992-2001
M. Kapil Sibal (Inde), 1992-2001
M. Petr Uhl (République tchèque), 1992-2001